Depuis 2018, l’Oasis Nature s’est étoffée : les végétaux ont grandi, certains ont dû être remplacés, la gamme a été renforcée. Aujourd’hui (mai 2020), les espaces verts de la Résidence L’Horizon ont fière allure et donnent satisfaction aux résidents. Il s’agit de maintenir le cap, ici de tailler et de soigner en douceur, là de compléter un manque ou d’agrémenter un peu plus, toujours avec l’objectif de favoriser la biodiversité à la mesure de nos moyens.
A la suite de cet article, figure l’inventaire le plus à jour possible des espèces végétales présentes. On pourrait aussi y mentionner les oiseaux qui sont chaque année plus nombreux à trouver refuge chez nous.
Une bénévole de la Ligue de Protection des Oiseaux en a dénombré une quinzaine d’espèces, dont un couple de linottes mélodieuses, que nous citons car leur nom est aussi beau que leur chant.
Tout cela bien sûr nécessite du travail et des moyens financiers.
Période 2018 / 2020
Depuis le 03 août 2018, notre jardinier, spécialisé arboriculture, est M. Jean-Marie de SAINT-FELIX, après M. MOAL qui a pris sa retraite. Nouvel homme, nouveau style, mais toujours le même soin apporté au respect du concept d’Oasis Nature.
L’assemblée générale des copropriétaires vote régulièrement le budget d’aménagement et d’entretien, lequel a beaucoup diminué après les années d’implantation et se stabilise aux environs de 6 000 € par an. La promesse est tenue : un jardin « nature » est bon marché à maintenir, et nous savons par comparaison avec d’autres grandes copropriétés que la dépense est modique.
Le gardien, M. DALBIN et l’agent d’entretien, M. METZGER, chacun dans le cadre de ses fonctions, apportent leur concours à l’entretien, à la surveillance.
La commission spéciale du Conseil syndical étudie les projets et décide les améliorations.
Les photos placées ci-contre en diront plus qu’un long discours. Cependant, citons à titre d’exemples :
– le refuge à insectes est doté de son panneau pédagogique. Après quelques années, il est maintenant bien utilisé par des insectes utiles, qui ont grande difficulté à trouver abri en ville ;
– les nichoirs sont régulièrement occupés par des mésanges, les massifs abritent merles at autres rouges-gorges ;
– l’identification des végétaux par de petites étiquettes continue, même s’il faut déplorer de la « casse » du fait de chiens en vadrouille. Cette démarche est pédagogique : il s’agit de permettre aux amoureux de la botanique d’avoir plaisir à reconnaître ou à apprendre. La citation latine cachée dans l’une des images signifie : « Si tu ignores le nom des choses, tu en oublies aussi la connaissance » ;
– les vignes, qui sont des lianes, ont eu besoin d’être palissées, et cela est fait depuis avril 2020 avec de vrais piquets de professionnels en acacia (bois naturellement imputrescible);
– rien n’est fait pour provoquer la mort d’une plante, mais si cela survient, un remplacement est effectué : c’est ainsi que 2 bignones ont été plantées au pied d’arbres morts en bac qui leur serviront de tuteur et qu’un camélia a remplacé un troisième arbre.
Arrêtons-la cette énumération : que chacune et chacun d’entre vous se sente invité(e) à parcourir le jardin, à l’explorer et à faire part de ses idées. Le but principal est la qualité de vie des habitants, le renom de la résidence et il convient à ce moment de remercier les résidents qui soignent leur jardin privatif, leur jardinière ou leur balcon. C’est de cet ensemble que nait, dans la biodiversité, un vrai confort de vie.
Période 2015 / 2018
Depuis lundi 16 novembre 2015, Monsieur Alain MOAL, Artisan-Paysagiste à Fismes, a commencé son travail dans la résidence. Cela a consisté d’abord en le nettoyage et la taille des haies communes, puis en la préparation du sol en vue des replantations. Essentiellement des charmilles mais aussi des plantes à feuillage persistant, dans un but esthétique et un souci de biodiversité.
La grande allée dite actuellement « allée des pompiers » a été aménagée pour accueillir 86 rosiers en 2016 et 23 en 2017, complétés par des massifs fleuris. Elle mérite dès lors le nom de « allée des rosiers ». A noter que ces rosiers ont été choisis pour leur résistance aux maladies, leur robustesse qui leur permettra d’occuper le terrain. L’escalier extérieur qui mène aux parkings sera au fil du temps masqué par des plantes rampantes et grimpantes. Dans les bacs des magnolias, des lierres rampants et des sedums apportent de la verdure au sol et contribuent à maintenir l’humidité.
Les massifs installés dans les pelouses ainsi que les grandes jardinières placées au-dessus des entrées d’immeubles ont été complètement repris. Il s’agit maintenant de laisser le temps à ces végétaux de se développer, mais les photos parlent d’elles-mêmes, c’est une réussite. Monsieur Alain MOAL, jardinier-paysagiste a déjà commencé une deuxième phase de son travail, qui consiste à tailler avec douceur afin d’installer une harmonie dans les volumes.
Au fond des jardins, des grillages ont été installés pour permettre à des plantes grimpantes de s’y accrocher : chèvrefeuille et jasmin d’hiver. Force est de constater qu’en raison des mauvaises conditions (sol pauvre, éclairage faible), la pousse y est lente : il nous faut apprendre à patienter.
De l’origine (2014) à 2016
Plusieurs actions ont été menées qui peuvent susciter la surprise et, nous l’espérons, l’intérêt des amoureux de la nature :
- Un grand refuge à insectes (hibernaculum) a été installé derrière l’ascenseur central, sur la base d’un stère de vieux bois, composé de telle sorte que plusieurs espèces d’insectes nécessaires à la biodiversité y trouvent chaussure à leur pied. Un panneau pédagogique est en cours de réalisation. Il convient de saluer l’engagement de plusieurs pour cet ouvrage placé sous la houlette d’un Résident, Monsieur ALIPS.
- Deux nichoirs à mésange et deux mangeoires ont été achetés auprès de La Hulotte (« le journal le plus lu dans les terriers »). Nous savons maintenant que les oiseaux les adoptent. Veillons à garnir les mangeoires de tournesol pendant les durs mois d’hiver. A noter : ces mangeoires, conçues habilement, ne peuvent servir aux moineaux et autres pigeons, car il faut pour s’y nourrir être capable de picorer la graine sans s’arrêter de voler. Pas facile !
- L’habillage des portes des locaux extérieurs de poubelles de la grande allée, par des grands panneaux illustrés (un fau de Verzy, un coin de vignoble, un champ de coquelicots sur ciel d’azur et un tas de bois), n’ajoute certes rien à la biodiversité, mais réjouit le regard, et cela aussi est important. Cela a été fait en 2016 pour un budget très modique à partir de clichés libres de droits trouvés sur internet.
- Déjà une première campagne d’identification botanique portant sur 2 douzaines de végétaux a été réalisée. Les étiquettes sont de deux couleurs, verte ou jaune. Les jaunes signalent des épines ou des fruits un peu toxiques. Le but est de donner plus d’agrément à la promenade dans le jardin. Mais ces étiquettes coûtent cher (environ 15 euros) et comme elles ont tendance à être tordues ou cassées par les chiens errants, nous les remplaçons petit à petit par des étiquettes en zinc sur piquets en inox. L’objectif est que chaque essence végétale soit désignée au moins une fois.
- Les panonceaux « ici, on protège la nature » ont été posés, remis par l’association Humanité & Biodiversité qui promeut le réseau national des Oasis Nature.
- Et, last but not least, 6 pieds de vigne ont été plantés au long de la grande allée. Quelle idée, direz-vous ! Une idée toute simple : la vigne fait incontestablement partie de la biodiversité champenoise. Et c’est ainsi que les 3 plus grands cépages ont fait leur entrée : pinot noir et pinot meunier (raisons noirs à jus blanc) et chardonnay (raisin blanc).Les ceps poussent très bien et déjà les grappes sont bien là depuis 2019 ! Les rosiers de Saint-Vincent (saint patron des vignerons) sont là pour les accompagner, à la mode des « vrais vignobles ».
En plus des campagnes 2015 et 2016, des plantations ont été faites au fil du temps et, aujourd’hui (juillet 2020) on peut compter plus de 50 espèces présentes :
Rappel : pratiquement aucun végétal d’origine n’a été éliminé. Il s’est agi plutôt de réorganisation des massifs, les plantes étant réparties en fonction de leur taille et de leur vigueur. Et depuis le soin régulier apporté au jardin, depuis l’apport de broyat de bois au sol, maintenant l’humidité, aucune perte n’est constatée.
Les images placées ci-après donnent une idée de l’évolution de la situation depuis décembre 2015. Elles permettront aussi de rappeler ce qu’il a fallu de travail pour en arriver là