Vous avez été nombreux et nombreuses à vous étonner de la présence d’une lourde plaque d’acier posée à l’entrée du parking. Lourde, épaisse, oscillante, de travers, bruyante et dangereuse : que diable faisait-elle là ?
Si je ne vous donne pas l’explication, vous ne la devinerez pas : c’est la faute à la pluie !
Les eaux qui tombent du ciel sur la résidence descendent au niveau -3 des parkings et alimentent une grande fosse (environ 35/40 m3) qui, au fur et à mesure qu’elle se remplit, est vidangée au moyen de 2 puissantes pompes immergées. Lesquelles pompes « relèvent » cette eau jusqu’au réseau public.
ça, c’est pour dire la situation normale.
Mais depuis 1 an environ nous marchons sur une seule jambe (donc avec une seule pompe). Ce n’est pas faute de demander la réparation, mais ce serait une histoire trop longue à raconter.
Et, à la suite de l’orage de trop, il y a quelques semaines, la seconde pompe a déclaré forfait. Je vous laisse imaginer l’angoisse : que se passerait-il si un gros orage survenait ? Cette hypothèse a remué les ardeurs. Oui, mais l’installateur des pompes refusait d’envoyer ses troupes (sous-officiers et secondes pompes) tant qu’il y avait un niveau trop élevé d’eau plutôt sale dans la fosse.
Il a donc fallu faire venir 2 sociétés pour pomper (on dirait une histoire des Shadoks), dont l’une voulait faire descendre un véhicule dont elle craignait que le poids soit supérieur à celui admissible par les grilles de l’entrée du parking. D’où notre commande de la pose de plaques de protection. Quelle ne fut pas notre surprise de voir débarquer une plaque d’acier suffisante pour faire passer un char soviétique sur la moitié gauche de l’entrée !
J’abrège. Finalement un autre système a été trouvé, plus malin et plus économique : les 35 m3 ont été pompés et la plaque enlevée ce matin. Et une pompe neuve a été installée. Notez bien que nous attendons toujours la seconde : peut-être pour le prochain orage ?
Ouf !!!
Je me demande si les nuages là-haut se rendent compte de tout cela.
Bernard Toilliez